Sylvain
Reboul
Qui t'autorise à considérer les prétendu(e)s homos
comme des délinquants ou des malades ? Qui t'autorise à les
mépriser? Ce n'est pas la loi républicaine -et il n'y a en pas
d'autres possible dans notre société, libérale, pluraliste et non
théocratique...Voir
plus
Sylvain
Reboul
L'auto critique de ses propres passions haineuses est le
début de la sagesse dont toi et moi avons atteint l'âge. Mais il me
semble que tu refuses de vieillir, mais du coup tu dois logiquement
renoncer à ton devoir d'éduquer les plus jeunes.
Michel
Yves Michel2
1) la "loi républicaine" ne saurait
être une référence pour moi. La république est un régime
illégitime.
2) L'homosexualité est au sens propre une perversion
(comme la nécrophilie, la scatophilie ou la pédophilie). Je n'ai
pas de haine contre ces malheureux mais je m'oppose à ceux qui
voudraient font de ces déviations des modèles. Non tout ne se vaut
pas.
3) Distinguer, "discriminer", en fonction
de la droite raison, l) est la sagesse (en tout cas le travail de
l'intelligence et de l'amour). C'est ce que j'essaie de transmettre à
mes enfants... Avec quelques succès.
Sylvain
Reboul Je ne vois toujours pas en quoi tu devrait d'ériger en
juge suprême de moralité et encore moins en quoi ta morale devrait
faire loi! Tu te "talibanises" ou quoi?? qu'est-ce qui te
dis que les homos sont plus malheureux que toi et moi?
Qui es-tu pour décider du bonheur des autres sans même
leur demander leur avis. Quelle arrogance et mépris pour qui est
différent de toi (et de moi). Ton attitude vire à la paranoïa...et
tu prétends traiter les autres de pervers? Il vaut mieux en rire et
du reste je suis convaincu que tu joue à être moins libéral que tu
n'es. Question de posture
La droite raison dont tu nous bassines est ta raison; mais
pas forcément la mienne qui ne suis pas croyant. Figure toi que l'on
peut être raisonnable sans être dogmatique, ni aveuglé par des
croyances toutes faites. C'est ce que nous apprend la philosophie.
mais je me doute que tu n'en a cure(é).
Olivier
Perceval Il ne s'agit pas de s'ériger en juge suprême , mais de
contester la valorisation démesurément anormale de l'homosexualité
aujourd'hui, qui est un phénomène bourgeois en réalité marginal,
au point d'en faire un modèle. La réaction de Michel est celle d'un
père de famille responsable qui vise à garantir l'avenir des
siens.Les gens prennet leurs plaisirs comme ils peuvent et ce n'est
pas parceque vous vous masturbez tous les soirs dans votre baignoire
que vous allez vous donner en exemple. Cela ne concerne que vous.
Sylvain Reboul Où avez-vous vu, de ma part, une sur-valorisation de le dite l'homosexualité? Il s'agit de rien d'autre que de la considérer comme une conduite sexuelle ni plus ni moins normale qu'une autre. Pas de discrimination ne veut pas dire valorisation. C'est plutôt l'homophobie et la survalorisation hiérarchique de la dite hétérosexualité qui posent problème. Cette conduite n'est et ne doit plus être en droit, ni un délit, ni une maladie
Du reste nous sommes tous différents sexuellement, donc nous sommes tous en réalité hétérosexuels, même les prétendus homosexuels...qui rejouent entre eux, comme on le voit très souvent dans les couples dits homos, les différences ambiantes de sexe et de genre. Faire son bonheur sans nuire à celui des autres, voire en faisant celui d'un autre, de même sexe biologique ou non, c'est toujours un bien.
Olivier Perceval Je revendique la reconnaissance de la communauté des palucheurs en public...
Une société sans normes est une société qui disparait. Considerer tous les comportements comme normaux est faire preuve d'un relativisme dangereux.
Denis Blanc Mortifère relativisme, en effet
Sylvain Reboul Ce n'est pas mon cas, je ne suis en rien relativiste : je considère que seule la violence et la domination (inégalités) sont un mal et que tout ce qui peut être fait pour réduire ce mal est bon à prendre Or l'homosexualité assumée entre deux adultes consentants n'est pas plus une violence que la dite hétérosexualité, laquelle peut aussi être violente et dominatrice. L'amour partagé, sans nuire aux autres, a toujours raison...Je vous rappelle que tout est permis à ceux qui s'aiment (Augustin). Nous n'avons pas les même valeurs, comme on dit. On peut au moins s'entendre sur ce sur quoi nous divergeons....
Denis Blanc Vous auriez raison, si violence et domination étaient dans le coeur de vos contradicteurs. Ce qui n'est pas le cas! Inégalité? " À force d'élargir la notion d'égalité, on divinise le tyran" (Tocqueville).
Olivier Perceval La phrase de Saint Augustin est plus précisément: "aime et fait ce que veux" L'amour présidant à la volonté, et dans le sens d'Augustin cet amour est de source divine. Le vouloir de l'homme s'inscrit bien sûr dans la volonté de Dieu. Autrement dit il y a un ordre des choses qui ne sont pas égales en valeur y compris si elle n'apportent pas violence et domination.Le vole peut-être effectué sans violence ni domination et n'en reste pas moins coupable. Un masochiste peut vouloir souffrir par plaisir, est-ce que ça ne relève pas d'un dérangement pathologique ou pervers et faut il aller chercher un sadique pour lui donner satisfaction? Nous sommes sur un terrain dangereux et il ne faut pas croire que les comportements déviants n'ont pas d'impact sur la société et ne peuvent provoquer des dommages aussi serieux que violence et la domination. Pour autant , sans se mentir sur le caractère marginal et déviant de certains comportements il ne s'agit pas de juger ni de réprimer, mais il s'agit de remettre chaque chose a sa place dans la hierarchie de valeurs. Je déplore aujourd'hui de la part du pouvoir et des média une complaisance coupable à l'égard de lobbyes d'autant plus marginaux que dans lesquells la majorité des homosexuels, par nature plus discrets, ne se reconnaissent nullement.
Denis Blanc C'est dit
Sylvain
Reboul Je en vois pas en quoi, même d'un point de vue chrétien
qui n'est pas le mien, la hiérarchie des valeurs qui privilégie
l'amour sur la haine et l'égalité dans la différence sur
l'inégalité dans la domination (ne serait-ce que celle d'une
majorité sur les minorités qui, comme vous le dites vous- même,
est tout autant, sinon plus, tyrannique que la tyrannie d'une
minorité sur la majorité), ferait de l'homosexualité un
comportement sans valeur ou méprisable qui justifierait qu'il
faudrait refuser certains droits, tels que celui du mariage, de
l'héritage (qui par ailleurs est discutable, même d'un point de vue
chrétien qui n'est pas la mien) et de la filiation etc... La
question est celle de l'égalité des droits et des devoirs des
personnes dans leurs différences individuelles, sans rapport
nécessaires, sinon circonstanciel, avec les différences et les
inégalités sociales entre les genres. Ceci n'a rien à voir avec
une hypothétique et fallacieuse indistinction des personnes . Au
contraire les genres tentent de niveler les différences, y compris
sur le plan de leur désir sexuel, entre les personnes sur fond de
discrimination sexuelle qui tend à réduire chacun à son identité
collective et socialement construite de genre
La sado-masochisme n'est pervers que lorsqu'il n'est plus
l'expression d'un jeu érotique mutuellement consenti et égalitaire
avec des règles et des limites qui relèvent du nécessaire respect
du désir et du plaisir de l'autre. C'est ce qui fait la différence éthique entre érotisme
et pornographie...
Olivier Perceval L'hétérosexualité qui s'inscrit dans l'altérité naturelle et qui conduit naturellement à la procréation est dans la norme millénaire qui a conduit à l'instauration du mariage. L'homosexualité, sans porter d jugement de valeur, s'inscrit dans une logique qui refusait, et refuse encore pour la majorité de singer socialement une norme rejetée.On ne peut sortir de la norme et chercher an même temps à y entrer. On nage en pleine contradiction et l'impact sur la société est considérable qui amènera implacablement à la marchandisation des foetus et autres industries d'exploitation de l'humain vivant. Il faut réfléchir à ces logiques qui se déploient indéfiniment . On ouvre à nouveau la boite de Pandore. le combat que nous menons relève de la même nature que celui qui est mené contre les OGM. C'est de l'écologie humaine.
Sylvain
Reboul Aucune norme sociale n'est naturelle, sauf à croire que
les normes familiales sont instinctives ce qui est démenti par
l'anthropologie et l'histoire. Et ce pour une raison très simple
l'homme est aussi, un être de culture qui doit donner sens et des
règles à sa nature et/ou plutôt à ses conditions biologiques
d'existence. La violence est plus naturelle que le droit (cf: Pascal
et Spinoza). Tout l'effort des civilisation est de normer la nature
spontanée, les religions comprises. La violence est plus naturelle
que le droit (cf: Pascal et Spinoza). Tout l'effort des civilisation
est de normer la nature spontanée, les religions comprises. La
nature ne connait ni le bien, ni le mal (Spinoza) ceci dit rien ne
permet d'affirmer que même minoritaire (ce qui reste à prouver au
regard des mœurs des grecs et des latins antiques), n'est pas aussi
naturelle que l'hétérosexualité. L'acte sexuel n'est pas seulement
un acte reproducteur. Ex: je fais toujours l'amour avec mon épouse
qui est ménopausée depuis plus de 20 ans et je suis sûr que je ne
suis pas le seul, toutes les enquêtes le confirment. C'est aussi
vrai chez les humains que chez les bonobos...C'est, la formule devrait vous plaire, le "miracle" de l'amour...
Olivier Perceval Seule l'humanité a inventé le mariage, ce qui nous distingue des "bo (no)bos. C'est un fait culturel qui privilégie la postérité.la famille est une mini société qui permet et promeutl'existence de plus grands cercles sociaux. Accepter d'être éritier, donc redevable aux générations précédentes incite à construire un futur à ses déscendants. L'homosexualité vieille comme le monde n'est dès lors qu'un accident ne s'inscrivant dans aucun projet collectif. C'est une aventure individuelle avec un ou une partenaire. Faire l'amour avec sa femme est une chose, le faire avec celle de son meilleur ami en est une autre qui ne s'inscrit plus exactement dans le même rapport et qui de toute façon est hors norme.Le nombre incalculable des conflits conugaux a vu toute une gauche (et droite) libérale utilitariste flétrir l'institution du mariage , considérée comme un archaïsme, les mêmes qui aujourd'hui hurlent avec les coyotes pour considérer le mariage comme un droit pour les homosexuels. Les détestent ils autant que ça? Qui est "homophobe"
Sylvain
Reboul Quel mariage. D'amour? d'intérêt? forcé ? Monogame ou
polygame? Chrétien-catholique (sans divorce possible ou athée (
avec divorce possible)? etc..etc..Je pense que notre débat doit
faire plaisir à Michel qui adorait nos joutes verbales au lycée
Champollion de Grenoble. Il est temps d'y mettre fin car nous nous
sommes dit l'essentiel, à la grande joie, j'espère, de notre ami
commun...
Denis
Blanc " Quel mariage. D'amour? d'intérêt? forcé ?
Mono"... mais on s'en fout ! Ce n'est pas la question !
Denis Blanc Tout cela est parfaitement exact, c'est pourquoi l'on parle d'un choix de civilisation. Et comme le dit un jour à juste titre C.Guéant, atomisé pour ça par la bien-pensance totalitaire, les civilisations ne sont pas égales entre elles.
Sylvain Reboul Selon quels critères.? les vôtres? En quoi sont-ils supérieurs?
Denis Blanc Question rhétorique... Et vous fûtes prof de philo....OMFG!
Sylvain Reboul Vous confondez rhétorique et philosophie. Réfléchir sur les sens des concepts est au cœur de la critique philosophique. Relisez Platon et Aristote...La rhétorique prend les mots comme ils viennent dans leur sens commun, la philosophie tente de les remettre en question en interrogeant les préjugés illusoires qu'ils recèlent. Ce que je fais.
Olivier Perceval Il faudrait vérifier que l'exemple de Rome ne fut pas significatif car il n'y 'avait aucun enracinement populaire, n'étant le fait que d'élites qui pliaient les lois à leur concupiscence.Comme c'est un peu le cas aujourd'hui du reste.
Sylvain
Reboul "qui pliaient les lois à leur concupiscence."
Comme tout le monde en ce bas monde . Les élites en étaient les
auteurs. Mais quelles autre lois que les leurs et celles des élites,
y compris sous l'empire et ensuite sous la monarchie très
chrétienne? Les romains n'étaient pas encore chrétiens avant le
4ème siècle et la société romaine était patriarcale et misogyne.
Droit de vie et de mort du pater familias sur sa, voire ses, femmes
et ses enfants (Cf aussi l'exposition au froid ou à la canicule
potentiellement mortelle sauf adoption et sans nourriture, des très
jeunes enfants abandonnés sur les tas d'ordures). Cela ne valait pas
seulement chez les patriciens, mais pour tous les romains. Bien que
tous ne le faisaient pas, je vous l'accorde...
Fin du débat.