1) La prostitution n'est pas un esclavage dès lors que le ou la prostitué(é) n'est pas vendue ou ne se vend pas son corps à un maître mais vend librement et temporairement un service , comme n'importe quel autre service dans des conditions légales et avec des droits sociaux identiques.


2) L'esclavage est le fait, non de la prostitution, mais du proxénétisme dans des conditions de clandestinité et de l'absence de droits qui rend les prostitué(e)s totalement soumis(e)s à la violence illimitée des proxénètes.


3) Ce n'est pas seulement l'abolition de l'esclavage qui a permis de le réduire l'esclavage mais l'institution généralisé du salariat, c'est à dire la conquête des droits des travailleurs, sans préjuger de le valeur morale en soi et pour pour eux même de ce travail.


4) Seul doit donc être considéré, sauf à confondre la morale et le droit, la légalisation du travail du sexe en tant qu'il doit devenir un travail légalisé comme un autre.


Le seul moyen de réduire le proxénétisme esclavagiste est donc de le transformer en travail légalisé avec tous les droits sociaux que cela implique pour les prostitué(e)s.


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