Comparaison n'est pas raison (à propos de la Crimée)
Il semble que les comparaisons avec la poltique hitlérienne de
l'Anscluss soient en passe, dans l'affaire de la Crimée, de devenir
des motifs d'aveuglement destinée à favoriser une entreprise
concertée de désinformation de la part des pays occidentaux..
Si Poutine est un dictateur que personne en Occident,
remarquons le, ne veut voir renversé ou avec lequel personne ne
refuse de collaborer, cela ne doit pas nous faire oublier :
1)
que la Crimée , a été donnée à l'Ukraine sans consultation de la
population, par une autre dictateur, plus dangereux encore à
l'époque pour la paix mondiale, que Poutine aujourd'hui.
2)
que la population de Crimée à voté à une majorité que personne
ne conteste pour le retour de leur région dans la Russie
historique.
3) qu'une annexion de territoire ne signifie en
rien une occupation illégale dès lors que la population la demande,
au nom du droit supérieur d'auto détermination des populations,
reconnu pas l'ONU
4) qu'un tel droit aurait dû, en
l’occurrence, être mis en œuvre par les instances internationales
garantes de la sincérité du vote. Ce que les puissances
occidentales ont refusé de faire, alors qu'elles l'ont fait au
Kosovo et au Soudan du sud..
Il ne faudrait pas oublier que
L'UE et les USA ont joué depuis de début avec le feu en prétendant
imposer, sans concertation avec la Russie, un accord avec l'Ukraine
mettant en cause la sécurité de ces deux pays et la stabilité en
Europe. Les puissances occidentales ont donc fait le jeu de
Poutine vis-à-vis de la population Russe, y compris en Crimée et en
Ukraine. elles ne peuvent maintenant qu'avaliser le fait accompli
derrière l'écran de fumée de comparaisons fumeuses..