Israël et Palestine: Briser le cercle vicieux!

L’unilatéralisme (de Sharon) n’est (nétait) pas certainement pas le meilleur moyen de négocier une paix durable; ce n'était qu'un pas symboliquement important pour les israéliens eux-mêmes.

Mais pour négocier encore faut-il avoir un interlocuteur qui dispose de l’autorité nécessaire sur sa partie, ce qui n’est pas le cas semble-t-il du "gouvernement palestinien". Or cette autorité dépend aussi des chances de cette négociation et de la capacité d’Israël d’accepter en fin de course l’évacuation des colonies et de la fin du maillage du territoire palestinien ainsi qu’une redéfinition du statut de Jerusalem; reste le droit au retour et des conditions à accepter par Israël pour que les palestiniens, au contraire d’Israël y renoncent. Nous sommes donc dans un jeu de rôle vicieux par lequel la méfiance des uns entretient la méfiance des autres; comment en sortir?

C’est, me semble-t-il, à l’état d’Israël, en tant qu’il est militairement et politiquement le plus fort, ici et maintenant, de faire le premier pas en vue de briser le cercle vicieux et cela ne peut se faire que par des garanties internationales suffisantes pour la sécurité des deux parties. J’ai beau tourner autour de ce cercle vicieux , la seule manière de le briser et/ou de le transformer en cercle vertueux est de s’inspirer de la démarche et des propositions des accords informels de Genève entre palestiniens et israéliens de bonne volonté.

Reste que l’autorité palestinienne doit désarmer le Hamas et autres groupes et sous-groupes qui refusent le prncipe même de la paix et doit mettre fin à la corruption en son sein et surtout prendre en compte le besoin de solidarité sociale dans la population que ces groupes exploitent.

Accords de Genève


Retour à la page d'accueil